“Une allure qui s’exprime à travers de lignes épurées et élégantes mais aussi et surtout graphiques, donnant du relief à chaque style vestimentaire. Des collections astucieuses et bien pensées, où la pièce prend toute sa valeur et son allure avec un look frenchy.”
Notre ambition : une rémunération plus juste de la confection, et des meilleurs produits
savoir-faire textile au cœur de l’âge
L’histoire de Couturier Parisien
L’histoire de Couturier Parisien est intimement liée à celle de la communauté Serbe en France, à son savoir-faire textile au cœur de l’âge d’or du prêt-à-porter français et de sa préservation au sein de notre atelier situé en Serbie.
Nous allons vous la raconter à travers l’histoire de la famille de Dragan, l’actuel dirigeant de l’atelier familial.
Tout commence dans les années 60 lors de l’arrivée à Paris des immigrés Yougoslaves: ceux-ci vont alors reprendre au fur et à mesure toute l’activité textile, jusque-là assurée par l’immigration italienne.
Le grand-père de Dragan, Stevan, arrive à Paris dans ce contexte en 1966 et y travaille pour son frère, installé 5 ans plus tôt. Son atelier (qui existe toujours) produit pour des marques de luxe: Dior, Chanel, Sonia Rykiel, Yves Saint Laurent etc
Le père de Dragan, Zoran arrive quant à lui en 1974 et fonde son atelier en 1981:il s’agit de notre ancien atelier historique de Couturier Parisien.
collection permanente
NOTRE ATELIER PARISIEN
Notre atelier français se situait ainsi dans le quartier de la Villette à Aubervilliers et comptait à l’époque une trentaine de mécaniciens. Il s’agissait d’un atelier à taille humaine, dans lequel régnait une ambiance très familiale (pour ne pas dire festive, tous les grands évènements de la communauté y étaient même célébrés).
Cet atelier employait des méthodes de travail artisanal: un mécanicien montait un vêtement de A à Z et avait donc un savoir-faire et des connaissances approfondies sur le produit, contrairement au travail à la chaîne d’aujourd’hui, où chacun est assigné à un poste de travail spécifique parfois sans jamais même voir le produit fini (forcément, on ne monte plus le vêtement avec la même passion).
Cette ambiance familiale et ce savoir-faire exceptionnel ont fait de cette période un véritable âge d’or pour la confection parisienne.
Celui-ci a pris fin avec les premières étapes significatives de la mondialisation: l’ouverture de la Chine et de la Turquie, et la chute de l’URSS. Zoran avait anticipé cette évolution et monté un nouvel atelier en Serbie dès 1989.En 1997, l’atelier parisien ferme définitivement ses portes.